La gestion d’Urgences-santé examinée à la demande du ministre Dubé - Entrevue avec Claude Lamarche, président du Syndicat du préhospitalier - CSN
Urgences-santé est sous la loupe de Québec. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, nommera au cours des prochaines semaines un auditeur indépendant afin d’examiner « de manière approfondie l’organisation du travail et l’utilisation des budgets » de la société publique de services préhospitaliers qui couvre les territoires de Montréal et Laval.
Des gestionnaires d’Urgences-santé jouent aux blocs Lego pendant qu’on attend l’ambulance. Est-ce normal?
Les photos qui circulent font encore vivement réagir les employés
Cinq municipalités de l'île de Montréal doivent jongler avec de longs délais pour obtenir une ambulance en situation d'urgence.
Pas d’ambulance à temps pour sauver des vies dans près de 85% des grandes municipalités, a découvert notre Bureau d'enquête.
Des paramédics ont dénoncé lundi la nouvelle directive du gouvernement leur exigeant de demeurer disponible après la fin de leur quart de travail, jusqu’à leur retour en caserne.
Les urgences sont engorgées, mais le problème a des branches aussi dans les services préhospitaliers: les paramédics se disent surchargés et ont, eux aussi, attaqué la réforme du système de santé du ministre Christian Dubé, lundi.
Des techniciens ambulanciers paramédicaux des régions de Montréal, de Laval et de la Montérégie, affiliés à la FSSS-CSN, dénoncent de nouveaux protocoles ministériels qui, selon eux, entraînent une surcharge de travail et les forcent à faire des heures supplémentaires.
Des ambulanciers ont débarqué lundi dans les bureaux d’Urgences-santé pour protester contre les nouveaux protocoles ministériels mis en place.
De travailler à effectif réduit, c’est devenu la « nouvelle normalité chaque jour », déplore de son côté Claude Lamarche, président du Syndicat du préhospitalier-CSN.
«La formation nous prépare, oui, mais le plus grand défi dans tout ça reste de garder le détachement», déclare Claude Lamarche, président du Syndicat du préhospitalier de Montréal et Laval
D'ici 5 ans 20 % des paramédicaux de Montréal et Laval et 10% des paramédicaux de région auront quitté leur emploi vers la retraite alors que la province cumule déjà des départs hatifs de jeunes professionnels épuisés.
Des Québécois vont continuer à perdre la vie dans l’attente d’une ambulance tant et aussi longtemps que le manque de main-d’œuvre et les bris de service se feront sentir, préviennent des intervenants du milieu et des députés.
Le Tribunal administratif ordonne aux travailleurs de cesser d’appliquer les mots d’ordre syndicaux.
Selon Claude Lamarche, Urgences-santé abuse de ces mesures. « On ne peut pas gérer [les appels] comme s’il y avait un écrasement d’un avion 747 tous les jours ! dénonce-t-il. Chez nous, le travail supplémentaire obligatoire est devenu un mode de gestion. Ça ne favorise pas l’attrait de la main-d’œuvre, le sentiment d’appartenance et de vouloir mettre l’épaule à la roue. »
La pénurie de main-d'œuvre n'épargne pas les ambulanciers. Ceux employés par Urgences-santé déplorent une surcharge de travail, et entament dès lundi (11 juillet 2022) des moyens de pression pour améliorer leurs conditions.
« Les pauses-repas sont réduites, annulées. Les quarts de travail sont allongés avec du temps supplémentaire obligatoire. Ils ont les fonds dans leur coffre, mais ça leur prend le OK du Ministère. Urgences-Santé n'a toujours pas eu de réponse positive à ce jour à cette demande-là » -Claude Lamarche, président par intérim du Syndicat du préhospitalier.
The union said more and more workers are leaving the profession, making the situation even worse."They’re just there just fed up with the whole situation. We are getting a little over 1,000 calls per day and we’re missing staff," said Luc Beaumont, a union spokesperson.
Dans les médias, il y a quelques mois, mon discours était que nous sommes inquiets parce que nous savons que bientôt nous allons frapper le mur. Et malheureusement, nous avons frappé le mur
, a indiqué Claude Lamarche président par intérim du Syndicat du préhospitalier.
Des moyens de pression dans la foulée d'un décès probablement attribuable à la pénurie de main-d'oeuvre chez les ambulanciers?
« Pourquoi cette main-d’œuvre-là n’est pas bonne pour Urgences-santé, mais qu’elle est bonne pour [Services préhospitaliers Laurentides—Lanaudière] ou pour la Rive-Sud ? », s’interroge M. Goyer, du syndicat.
M. Lamarche a critiqué l'utilisation du temps supplémentaire obligatoire comme un mode de gestion
quotidien, au lieu d'être un cas exceptionnel. Cela crée d'après lui un cercle vicieux, dans la mesure où les travailleurs se rendent de moins en moins disponibles (pour des quarts supplémentaires), pour prendre des journées de repos
.
"There is no paramedic who will refuse to make a call even if he has been waiting for his lunch break for three hours to go to the aid of a child, for example... There is no paramedic who will grumble when it is a matter of life and death," he said.
Le Syndicat du préhospitalier (SP-CSN) déplore, entre autres, le refus catégorique d'Urgences-Santé d'entendre les arguments de ses employés, malgré les différentes pistes de solution proposées. Les ambulanciers, surchargés et épuisés, demandent entre autres de pouvoir prendre leur pause dîner à l'heure convenue.
« Urgences-santé refuse catégoriquement les pistes de solution considérées comme les plus efficaces par le Syndicat du préhospitalier (SP–CSN) », déplore le syndicat par communiqué.
Aux prises avec un manque de main-d’œuvre insoutenable, une situation qui n’a fait que s’aggraver ces dernières années, Urgences-Santé refuse catégoriquement les pistes de solution considérées comme les plus efficaces par le Syndicat du préhospitalier (SP–CSN).
And Luc Baumont, a paramedic and delegate with the union representing the workers, said Friday afternoon that only 30 of the service's 55 ambulances will likely be on the road overnight and through Saturday — continuing a trend seen in night shifts over the last month.
“Most of my colleagues are tired, they’re exhausted, and they’re kind of desperate with the situation because you come to work and you know that is going to be a very long day,” said Baumont, a primary-care paramedic at Urgences-Santé.
La nouvelle politique sur les services préhospitaliers que Québec compte déposer dans les prochaines semaines devrait « faire plaisir » aux techniciens ambulanciers paramédicaux, a soutenu lundi le ministre de la Santé Christian Dubé, au moment où la pénurie de main-d’œuvre inquiète de plus en plus dans le milieu.
Urgences-santé prévient que 24 ambulances manqueront à l’appel dans la nuit de samedi à dimanche à Montréal et à Laval. Les temps de réponse pour les interventions non urgentes pourraient en souffrir alors que 53 véhicules doivent normalement couvrir ce territoire la nuit.
Overworked and facing a labour shortage Urgences-santé paramedics are struggling to keep up with the influx of calls, leading to a near-crisis situation over the past weekend.
À Montréal, le quart de nuit a été particulièrement problématique en fin de semaine pour les paramédics d’Urgences-Santé.
(Montréal) La Fédération de la Santé et des Services sociaux (FSSS), qui représente plus de 3000 paramédics, et le gouvernement sont parvenus à la conclusion d’une entente de principe.
En entrevue au micro de Paul Arcand, Claude Lamarche, président par intérim du Syndicat du préhospitalier (SP-CSN).
Pour la première fois, les cadres d’Urgences-santé sont au volant des ambulances pour remplacer leurs paramédicaux, en grève depuis mercredi.
Ambulance company managers are going to have to contribute to the maintenance of essential services, as part of the strike by paramedics unionized with the CSN.
Pas moins de 40 syndicats représentant des paramédics affiliés à la CSN ont annoncé vouloir déclencher une grève d’une durée indéterminée à compter de mercredi 6 h.
Des cadres d’entreprises ambulancières vont devoir contribuer au maintien des services essentiels, dans le cadre de la grève des paramédics syndiqués à la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN.
Les ambulanciers de Québec et de plusieurs régions limitrophes ont pris les grands moyens pour faire entendre leurs revendications syndicales, vendredi, avec l’occupation de la rue Einstein, paralysant du coup les activités du dépôt de la Société des alcools pendant toute la journée.
Des policiers ont dû escorter des employés de la Société des alcools pour qu'ils puissent entrer au travail, vendredi matin, alors que des paramédics ont décidé d'aller manifester devant les centres de distribution de la SAQ à Montréal et à Québec.
Deux ans après l'échéance de leurs conventions collectives, iels réclament un « redressement salarial » compétitif avec les salaires des autres employé.e.s de la sécurité publique et des urgences en milieu hospitalier. Les hausses de 6 % sur trois ans qui leur ont été proposées ne leur conviennent pas, selon ce qu'on peut lire dans un communiqué.
A pair of government-run liquor board distribution centres in Quebec City and Montreal were completely shut down Friday morning as paramedics staged protests outside.
Without a contract since April 2020, Quebec paramedics are now protesting outside the Montreal and Quebec City Société des alcools du Québec (SAQ) distribution centres.
Des policiers ont dû escorter des employés de la Société des alcools pour qu’ils puissent entrer au travail, vendredi matin, alors que des paramédics ont décidé d’aller manifester devant les centres de distribution de la SAQ à Montréal et à Québec.
Les paramédics ont organisé vendredi matin un coup d’éclat en bloquant les centres de distribution de la Société des alcools du Québec (SAQ) à Montréal et à Québec.
Paramedics affiliated with the Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) are demonstrating outside the warehouses of the Société des alcools (SAQ) in Montreal and Quebec City Friday.
Sans contrat de travail depuis près de deux ans, les ambulanciers paramédicaux de la CSN ont haussé le ton et bloqué les deux centres de distribution de la SAQ, à Montréal et à Québec, pendant plusieurs heures vendredi matin. Les syndiqués visaient la société d’État, symbole d’importantes rentrées d’argent pour le gouvernement, pour engendrer une perturbation économique.